À propos

De l'argent dans la politique suisse ? Les campagnes d'affichage, les envois en masse, les médias sociaux, la politique coûte cher or la Suisse ne prévoit pas de financement public des partis. Le monde politique est donc entièrement tributaire de dons privés... « Qui paie le bal, mène la danse », - ou comment était-ce déjà ?

Mais on ne parle pas de l'argent, n'est-ce pas ? Précisément. L'argent a longtemps été un tabou en politique mais désormais, les act·eur·rice·s politiques qui agissent au niveau national sont tenu·e·s de rendre leurs finances publiques, au moins partiellement. C’est un tournant décisif. Les données en question sont publiées sur le site du Contrôle fédéral des finances.

Mais, où se situe le problème désormais ? Sans traitement et recherche de contexte, les données publiées sont difficilement interprétables. Elles ne sont ni épurées, ni explorables, ni visualisables. Et au bout de cinq ans, elles disparaîtront dans les archives fédérales comme le prévoit la loi.

Alors ? Nous remédions à cela. Nous examinons les libéralités, les budgets et les décomptes finaux des act·eur·rice·s politiques puis nous mettons en forme les données et nous les rendons facilement consultables tout en leur joignant les éléments de contexte nécessaires à leur compréhension.

l'argent + la politique est un outil en ligne facile d'accès et conçu dans une perspective à long terme : En quelques clics, tout un·e chacun·e peut se renseigner sur qui est en politique, avec combien d'argent et d'où celui-ci provient. Il est ainsi possible d’examiner les budgets de campagne des candidat·e·s au Parlement, d'étudier les fonds de campagne des associations ou de comparer les dépenses des partis.

Et pour qui ? Pour tout le monde. Pour les journalistes des rédactions locales, pour les élect·eur·rice·s avant les votations et les scrutins, pour les ONG, pour le monde scientifique. l'argent + la politique est gratuit et librement consultable par tou·te·s les utilisat·eur·rice·s.

Qui se trouve dans le projet ? l'argent + la politique est le fruit d’une collaboration entre le collectif de recherche WAV, la plateforme pour une politique transparente Lobbywatch.ch, le réseau de recherche investigativ.ch et Opendata.ch.

Le projet est soutenu par la Fondation Mercator Suisse, la Fondation Gottlieb et Hans Vogt et la Fondation Oertli.

Avertissements

L'argent + la politique (ci-après LeP) se base sur les données du CDF relatives au financement de la politique (ci-après données du CDF). LeP ne modifie pas le contenu des données, mais corrige (en toute bonne foi) les fautes d'orthographe et les données manifestement erronées (voir ci-dessous). Le CDF n'a (selon ses propres dires) aucun mandat pour corriger les erreurs, sauf en ce qui concerne le nom de l'act·eur·rice qui déclare une divulgation. LeP n'est donc pas responsable du contenu des données du CDF.

Les données du CDF se basent sur trois act·eur·rice·s de base : 1. les act·eur·rice·s (personnes qui mènent la campagne). 2. les candidat·e·s (personnes qui bénéficient des campagnes). Et 3. les donat·eur·rice·s (personnes qui font une donation à une campagne). LeP a mis en relation ces trois act·eur·rice·s de base.

En cas de divergences orthographiques au sein des données déclarées, entre les données déclarées et les orthographes des "Listes et candidatures pour les élections au Conseil national 2023" de l'Office fédéral de la statistique (OFS) (état au 25.09.2023), ainsi que du registre des partis de la Chancellerie fédérale (ChF) (état au 25.09.2023), LeP a procédé comme suit :

Pour les candidat·e·s, l'orthographe de l'OFS prévaut, sauf si les candidat·e·s utilisent des diacritiques dans leur autodéclaration pour les données du CDF. Les éventuelles orthographes et prénoms différents de la liste de l'OFS (ex. : Jo au lieu de Josef) ont été enregistrés comme alias et peuvent être recherchés.

Pour les partis, le registre des partis de la CF est prioritaire. Par souci d'exhaustivité, une section cantonale a été créée par canton pour tous les partis figurant dans le registre des partis de la CF, même si celle-ci n'est pas active dans la réalité. Les petits partis et les partis régionaux ont été créés sur la base des listes de l'OFS.

Pour les donat·eur·rice·s, le CDF ne demande que l'indication de la commune de domicile (pour les personnes physiques) ou du siège social (pour les personnes morales). Cela rend impossible une attribution à 100% des donat·eur·rice·s aux act·eur·rice·s ou aux candidat·e·s. Les erreurs de mise en relation ont été évitées dans la mesure du possible, mais ne peuvent pas être exclues. LeP est reconnaissant pour toute information.